C'est notre histoire... Notre parcours dans la procréation médicale. Les hauts, les bas de notre quotidien, au jour le jour ou presque... Pour évacuer, pour se souvenir, pour raconter plus tard à ces enfants... Pour que notre galère ne soit jamais oubliée!
Aujourd'hui, nous sommes les parents comblés de petites jumelles éprouvette. Ce blog relate également leur naissance prématurée et leur quotidien.

samedi 20 octobre 2012

J'ai testé pour vous...

J'ai eu mon rdv mardi dernier pour commencer les pics de puregon. Tout était ok, et j'ai donc pu commencer les pics mardi soir. Or, je partais en déplacement à Paris sur le reste de la semaine. Il a fallu que j'apprene à me faire les pics seule. Normalement, c'est Chéri qui me les fait, ça l'implique un peu dans le protocole, et il aime bien. Et en plus, je préfère que ce soit lui qui plante l'aiguille. C'est pas si simple de s'automutiler...
Mercredi soir, pas de soirée de prévue, j'ai donc pu me piquer tranquilou à l'hôtel.
Jeudi soir, nous avions une soirée au Lido avec mes collègues de la région. Nous étions en VIP, avec visite des coulisses. 19h55, nous étions encore au 2ème sous-sol en train d'admirer la technologie des décors... Je regardais ma montre, et je me disais... Mais comment vais-je faire pour trouver des toilettes dans les 5mn???? Bref, 20h00, on remonte à la surface, et j'ai pu filer aux toilettes. J'ai donc testé pour vous:
- Se piquer dans les toilettes du Lido.... Pas top, sensation d'être toxico...Yeux rivés sans cesse sur ma montre pour ne pas rater le créneau horaire (gygy insiste pour que les pics soient faites à heure fixe). Une piqure vite fait bien fait dans des conditions d'hygiène assez limitées. Les toilettes publiques n'étant pas le lieu le plus propre qui existe sur terre. Mais bon, ok, tout c'est bien passé.
Hier, j'ai quitté Paris à 18h00 en direction de mon chez moi. La piqure aurait donc lieu sur l'autoroute. D'ailleurs en passant, j'allais pour partir, et une des collègues me dit "Tu es pressée, tu as des enfants". Alors je lui réponds que non, que je n'ai pas d'enfants, et elle m'a regardé dédaigneuse l'air de dire "Alors si t'a pas d'enfants, pourquoi t'es pressée". Tout simplement parce que j'ai envie de rentrer chez moi. Même quand on a pas d'enfant on existe, et on a une vie pauvre c*****.
J'ai ensuite testé pour vous:
- Se piquer sur une aire d'autoroute.... Sous un pauvre lampadaire face à une halte de routiers. Je m'en fou s'ils m'ont pris pour une toxico. j'ai fait mon petit ouvrage tranquilou dans ma voiture, et me voilà repartie pour mon chez moi.

Conclusion, j'aime pas ne pas être chez moi quand je suis en traitement. ça m'angoisse, ça me met mal à l'aise, j'ai le ventre tout gonflé, je peux difficilement boutonner mes pantalons... Bref, on est bien chez soit!

Edit le 26/10/12: Hier avec Chéri, on est allé au resto, histoire de sortie un peu. Non, en vrai, on va toujours au resto. On adore bouffer. Bref, l'heure de la piqure arrive. Me voilà exilée dans les toilettes du resto. Alors la pic de puregon, pas de soucis, les doigts dans le nez! Mais ensuite, il fallait aussi que je fasse la pic de decap (que j'ai eu a faire pendant 2 jours), avec mélanges, changement d'aiguilles, et tout le tralala... Et bien, ça m'a pris pas moins d'un quart d'heure, et pas moins de 4 personnes ont tenté d'ouvrir la porte pour aller au toilettes. ça fait un peu toxico sur les bords de passer 1/4 d'heure dans les toilettes et de ressortir avec son sac à main...

2 commentaires:

  1. Et bien quelle aventure ! Je comprends que tu sois contente d'être chez toi !! J'ai mon premier contrôle lundi, et normalement je commence les piqures dès que les résultats sont OK ! Bon courage pour la suite ! Bizz

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  2. C 'est la classe de se piquer dans les toilettes du Lido. On en vie des choses en pma! ;-)

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